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Genèse du projet

Plus d’un milliard d’hectares de terres – soit 28% des superficies agricoles du monde – servent annuellement à produire de la nourriture perdue ou gaspillée. Le volume mondial des Pertes et Gaspillages Alimentaires (PGA) est estimé à 1,6 milliard de tonnes d’équivalents produits de base. Les gaspillages totaux pour la partie comestible s’élèvent à 1,3 milliard de tonnes. Ainsi, le volume total d’eau utilisée chaque année pour produire de la nourriture perdue ou gaspillée (250 km3) équivaut au débit annuel du fleuve Volga (Russie), ou trois fois le volume du Lac Léman (FAO) . L’empreinte carbone des gaspillages alimentaires est estimée à 3,3 milliards de tonnes de CO2 équivalent de gaz à effet de serre rejeté dans l’atmosphère chaque année (FAO).

Au Maroc, les pertes et le gaspillage alimentaires représentent aussi un véritable défi pour la sécurité alimentaire, une source de pertes économiques pour les producteurs de denrées alimentaires et les acteurs de la chaîne de valeur, et une perte de toutes les ressources utilisées pour produire et manipuler la nourriture qui est finalement non consommée. Raison pour laquelle, le Maroc a implémenté la stratégie nationale pour la réduction des pertes alimentaires et le gaspillage (PAG) pour six filières agricoles, élaborée en collaboration entre le Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts (MAPMDREF) et la FAO en 2017.

Le projet d’Appui à la réduction des pertes et gaspillage alimentaires pour les filières des dattes, pommes et figues dans les systèmes oasiens du Maroc s’inscrit dans cette perspective, visant des zones oasiennes spécifiques, géographiquement éloignées des grandes villes, qui souffrent souvent d’isolement et dont les populations vivent principalement de leurs productions (dattes, figues et pommes). A ce jour, il a profité à des milliers d’agriculteurs, agricultrices, vulgarisateurs, agro-entreprises, marchants, associations et coopératives et GIE.

OBJECTIF DU PROJET

OBJECTIF GENERAL DU PROJET

Le projet est sensé contribuer à l’amélioration de la sécurité alimentaire des petits agriculteurs familiaux et à la gestion durable des ressources naturelles au Maroc.

OBJECTIF SPECIFIQUE DU PROJET

Il a pour objectif spécifique la réduction des pertes et gaspillage alimentaires pour les filières des dattes, des pommes et de la figue dans les systèmes oasiens du Maroc à travers les quatre résultats, les produits et activités suivants :

  • Résultat 1 : la connaissance sur les pertes alimentaires et l’innovation dans les domaines techniques, économiques, sociaux et environnementaux des chaînes de valeur des dattes, figues et pommes sont améliorées ;
  • Résultat 2 : les capacités techniques et de gestion des différents acteurs des filières des dattes, pommes et figues sont renforcées afin de réduire les pertes alimentaires au niveau de ces filières ;
  • Résultat 3 : le revenu et la qualité de l’emploi des acteurs des filières et la résilience socio-économique des communautés sont augmentés en investissant dans des systèmes alimentaires efficaces ;
  • Résultat 4 : les bonnes pratiques de production, de récolte, de conditionnement et de commercialisation sont capitalisées et essaimées.

ACTEURS DU PROJET

Ce projet d’une durée de trois (3) années, a fait l’objet d’un partenariat entre le Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA) et la Représentation de la FAO au Maroc, et bénéficie d’un soutien financier de la Direction de la Coopération Internationale du Gouvernement Princier de la Principauté de Monaco.

Grâce à une étroite collaboration avec les institutions locales et les différentes agences nationales en charge de la gestion, du suivi et du développement des activités agricoles dans ces zones (notamment ANDZOA, ONCA, ORMVA, ONSSA, DPA et DRA) et un certain nombre de petites structures (GIE, coopératives, etc.), le projet a profité à des milliers d’agriculteurs, agricultrices, vulgarisateurs, agro-entreprises, marchants, associations et coopératives et GIE.

Agence d'exécution

Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture FAO

Partenaires institutionnels

Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts (MAPMDREF) représenté par la Direction de Développement des Filières de Production (DDFP)

Partenaires techniques

- Agence Nationale de Développement des Zones Oasiens et de l’Arganier (ANDZOA), agence nationale d’exécution sur le terrain.
- Agence de Développement Agricole (ADA)
- Office National du Conseil Agricole (ONCA)
- Office National de la Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA)
- Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)
- Direction Régionale de l’Agriculture du Souss-Massa
- Direction Régionale de l’Agriculture de l’Oriental
- Direction Régionale de l’Agriculture de Drâa-Tafilalet
- Direction Provinciale de l’Agriculture de Figuig
- Direction Provinciale de l’Agriculture de Tata
- Office Régional de la Mise en Valeur Agricole de Tafilalet
- Office Régional de Mise en Valeur Agricole d’Ouarzazate
- Union Nationale des Femmes du Maroc (UNFM)
- Associations locales et organisations non gouvernementales bénéficiaires du projet et travaillant directement avec les populations locales
- Organisations professionnelles et coopératives des petits producteurs bénéficiaires du projet
- Prestataires privés (dans le machinisme, les nouvelles technologies appliquées à l’agriculture).

FINANCEMENT

Le budget global de ce projet est de 650 000 USD, dont 570 000 USD en provenance de la Direction de la Coopération Internationale du Gouvernement Princier de la Principauté de Monaco. Plusieurs partenaires nationaux contribuent en nature à la mise en œuvre du projet.

Durée du projet

Phase 1 : 3 ans (2019-2022)
Phase 2 : 3 ans (2023-2025)

Bénéficiaires du projet
Bénéficiaires directs : Tous les acteurs intervenants dans les filières identifiées des dattes, des pommes et figues, plus particulièrement :
  1. les agriculteurs et les agricultrices qui produisent une certaine quantité dont une partie seulement est commercialisée au prix de marché;
  2. les agents de cueillettes dont les salaires sont faibles;
  3. les transporteurs qui supportent souvent le coût des quantités perdues et la transformation des produits inhérents.
Les agents qui interviennent dans le processus de vulgarisation, notamment les accompagnateurs des agriculteurs, qui recevront des formations sur les bonnes pratiques réductrices de pertes alimentaires liées à la récolte, à l’entreposage, au conditionnement et au transport.
Bénéficiaires indirects : Les cadres et les fonctionnaires des institutions centrales et des services étatiques régionaux et locaux impliqués dans la réduction des pertes alimentaires
©FAO/Hassan Chabbi